Accueillir ce qui cloche

  • Accueillir ce qui cloche
    Accueillir ce qui cloche
  • En présence des deux nouveaux 

    membres de l’ECF, Marie-Cécile MARTY et Geneviève VALENTIN, membres de notre aire rhône-alpine, voici ce que nous en dit l’affiche : « Parler a son importance dans le sens commun, mais la parole est précaire, elle peut pousser le sujet à la dérive, ou se revêtir d’un tranchant inattendu. 

    Avec l’appui de l’invention de J Lacan, de " Avec l’appui de l’invention de J Lacan, de "stabitat stabitat "qu’est la langue, nous déclinerons différentes formes du dire qui permettent au sujet de trouver un point d’équilibre, voire de dignité. »

  • Cette soirée sous le titre « Accueillir ce qui cloche »  est née d’un désir de donner la parole à des professionnels qui reçoivent dans différentes institutions des sujets en situation de désinsertion voire d’exclusion. L’exclusion signifie « être fermé dehors » et recouvre le monde des sans attache, quand la rupture avec l’Autre est accomplie. En psychanalyse nous nous réglons sur d’autres paramètres que sur la capacité à tenir un travail. Dans notre monde contemporain, nous ne manquons pas de dispositifs d’écoute qui reposent sur l’illusion de la communication ou sur les bienfaits thérapeutiques d’une parole enfin libérée. Dans le même temps le discours de la science associé au capitalisme nous promet l’exactitude des évaluations chiffrées qui confisquent la parole du sujet. 

    Rappelons que c’est en découvrant les pouvoirs de la parole que Freud en tire des conséquences et invente la psychanalyse, et  « Ce que parler veut dire » court tout au long de l’enseignement de J Lacan

    Des pratiques de paroles, orientées par la psychanalyse, nous donnent chance de rencontrer un discours qui ne cherche pas à éliminer la clocherie, mais qui introduit un autre rapport à ce qui est dit et donc au sujet lui même.

    Attraper dans la langue ce qui est particulier au sujet a des effets dans le corps car il n’y a pas d’autre lieu pour la parole que le corps. Nous misons non pas sur des lieux d’écoute mais de réponse à ce qui de la souffrance ne se partage pas. 

                

                                                           Geneviève Valentin