Echo de la soirée des cartels "Le troubillon"

  • ECHO de la soirée de rentrée des cartels à Lyon du 26/09

    par Christine Calandra


    Plus de 30 personnes se sont réunies ce 26 septembre pour entendre quelque chose au « troubillon » annoncé, précieusement entretenu par le dispositif du cartel.
    François Georges, Marie-Anne Thomasset-Kraft et Hélène Bocquet, étaient réunis autour de Florent Martel et Véronique Herlant, les discutant.e.s, pour, depuis leur place de cartellisant.e.s, éclairer ce dispositif et éveiller de nouveaux désirs de cartel chez les participant.e.s. L’idée était d’éclairer comment ce dispositif, inventé par Lacan il y a 60 ans, produit toujours des effets de savoir nouveau. L’accent a été mis sur la fonction du « plus-un », qui, justement, veille au trou. Il veille à ce que jamais S1 ne se referme sur un S2. C’est en soutenant les élaborations singulières des cartellisant.e.s qui viennent y « trouvailler » qu’il opère.
    Cartellisant.e.s et discutant.e.s ont insisté sur la richesse du travail d’élucidation que suppose le travail en cartel. Chaque point d’opacité, d’être énoncé pour ses co-cartellisants, aiguise un désir de savoir, à entendre comme désir de questionner le savoir. Le travail en cartel est invitation à se laisser désorienter au fil des méandres d’une conversation sans cesse alimentée par les questions posées, pour chacun.e, à partir d’un point qui le/la concerne. Questions qui n’appellent pas la réponse d’un maître, mais dont l’entrechoquement permet parfois que résonne, au plus épais de la langue, une vérité qui ré oriente, par un effet de franchissement, tel qu’on peut en connaître dans une cure.